Troisième et dernier au revoir à la famille (qui eût cru que nous passerions autant de temps de cette ville), avec la promesse de se revoir quand le cours du rial iranien et les relations diplomatiques permettront à Alireza (accompagné de Ziba cette fois!) de revenir faire un tour un France.
Nous prenons le risque (limité) de rouler sur les multiples highways puis sur les axes plus centraux de Téhéran avant l’heure officielle de circulation des camions, et ça passe sans problème. Direction les quartiers Nord de la capitale, et le parking à proximité du télécabine qui mène à la station de Tochal, entre 2500 m et 4000 m d’altitude. Repérages et prise d’informations pour être prêts le lendemain : entre les navettes, la location du matériel, les 45 min de téléphérique et la fermeture de la station à 15h, il va falloir se lever tôt!
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Superbe soleil le lendemain, et comme prévu avec notre inertie, et l’arrêt de 30 min à 2500 m pour tester l’adaptation de Ntyalé,nous serons finalement au sommet à 3900 m pour 10h.
La station n’a rien d’exceptionnel avec ses 3 pistes et ses 2 télésièges, et ce n’est pas donné, mais la neige est parfaite, et ce sera très bien pour les enfants! On se relaie pour gérer Ntyalé (dommage pour elle, pas de pistes de luge, mais au moins elle reste au chaud), et avec la fermeture à 15h, la journée passe vite. Objectif atteint, on a kiffé et personne de malade!
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Revenus plus près du centre après la journée sur les pistes, nous parvenons à nous garer au même endroit tranquille que lors de notre séjour précédent. Journée touristique en attendant le rendez-vous avec Ruhollah, artiste et spécialiste en calligraphie persane en contact avec Loïc, et qui a la gentillesse de contribuer à notre projet d’habillage de la carrosserie d’Arty!
Circuit pas trop ambitieux autour du métro Khomeini : le portail Bagh-e Meli, entrée vers un ensemble de musées et de bâtiments administratifs, une partie du magnifique palais du Golestan et le parc e-Shahr que je ferai avec les enfants, pendant que Loïc ira accueillir Ruhollah.
Nous découvrons le résultat de cette session de graphisme à la lumière des lampadaires : top!
Et pour finir, c’est lui et son épouse qui nous invitent au resto, et nous offrent un superbe canevas avec calligraphie sur fond turquoise, couleur incontournable dans l’architecture persane! On n’en revient pas de tant de gentillesse, et on les quitte avec la promesse de leur envoyer des photos de l’oeuvre voyageuse.
Top départ après 22h, bye bye Tehran, direction le sud-est et Kashan.
Ping : 27/02 au 01/03/19 – Immersion à Alamut – Les Pourquoi Pas