INDE – BILAN de notre séjour entre juin et août 2019
Visas
Faits à Téhéran (Iran) en mars 2019 auprès de la seule agence agréée par les autorités indiennes (pas de demande directe auprès de l’Ambassade). Adresse : Hamsafaran Alborz Travel Agency 1st Floor, No. 2, Anahita Alley, Afriqa Blvd, Tehran
Justificatifs : 2 photos d’identité
Coût : 100 USD par personne + 345000 rials de frais
Délai : 10 jours ouvrés (relativement long, obligeant à ne pas trop s’éloigner de la capitale)
Validité : multi-entrées, et valable 6 mois, à compter de la date d’émission.
Carburant
En moyenne 65 roupies, soit 0,80 €/L de gasoil au taux d’alors.
Eau
Pas mal de pompes dans les campagnes et il y a souvent de l’eau disponible près ou dans les temples. Avec un bon système de filtration, ça passe ! Et dans les hauteurs, avec un peu de chance, vous pourrez même avoir un accès directe à de l’eau de source en directe des montagnes.
Alimentation
Les petites épiceries et les petits marchés ne manquent pas sur la route, par contre le choix n’est pas extraordinaire (peu de conserves et de sources de protéines animales, à part les œufs). Pour avoir plus de choix, il faut viser les supermarchés, et donc les centre-ville, ce qu’on a plutôt chercher à éviter…On a aussi apprécié la possibilité d’acheter certaines choses en vrac : riz, lentilles, pâtes, farine,…
Frontières
Carnet de passage requis.
Première entrée : depuis le Pakistan par la frontière de Wagah (peu fréquentée), où ils sont assez tatillons (nous y laisserons d’ailleurs notre drone…). N’oubliez pas d’essayer d’assister à la cérémonie de clôture, tout un cérémonial !
Première sortie : vers le Népal, à Sonauli
Seconde entrée : Raniganj, en venant de l’extrême est du Népal
Seconde sortie : Moreh
Circulation/Etat des voies
Ce n’est pas un mythe, conduire en Inde n’est pas de tout repos, en dehors des sections d’autoroutes ou des deux fois deux voies (ou plus) avec terre-plein central. La majorité des routes sont des 2 fois une voie, où co-circulent véhicules légers, camions surchargés, autocars, mini-vans, parfois véhicules agricoles, vaches et bien sûr innombrables tuk tuk et mobylettes. L’usage du klaxon est frénétique et omniprésent, celui des clignotants absents, et les véhicules ont tendance à s’engager d’abord et à regarder ensuite (voire pas du tout). Bref, il faut anticiper en permanence pour eux. Un conseil pour les croisements difficiles ou : en cas de doute, on s’arrête et on jauge avant d’aller plus loin !
Pour l’état de la chaussée sur notre parcours, nous avons vu le meilleur, sur les autoroutes dans la région d’Agra-Lucknow-Varanasi, et aussi, belle surprise, dans le Bengale Occidentale et d’une partie de l’Assam. Mais aussi le pire, dans les parties montagneuses des routes menant au Ladhak, dans le sud de l’Assam et dans le Manipur.
Bivouacs
Avec plus d’un milliard d’habitants, forcément, il y a du monde un peu partout ! Du groupe de villageois qui vous scrutent à ceux plus intrusifs qui essaient d’entrer dans le camion (là, on est contents d’être un peu plus haut), en passant par ceux pour lesquels « selfie » sera le seul mot prononcé, on n’a rarement été seuls. Sur notre trajet (dans la partie septentrionale du pays), nous n’avons réussi à avoir qu’un seul bivouac nature, en retrait d’une route du Rajasthan.