La circulation aux abords et dans une telle mégalopole (13 millions d’âmes) n’est évidemment pas de tout repos (on surveille particulièrement notre côté droit, apprécié pour les dépassements et les passages en force). Malgré l’absence de GPS, nous n’aurons pas trop de mal à nous garer à Chitgar Park, en (lointaine) périphérie.
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C’est parti pour le casse-tête, entre ambassades et agences, horaires limités, informations partielles, aller-retours à tour de rôle pour éviter de se déplacer avec les enfants, et absence fréquente de réseau (on a parfois l’impression d’avoir la pire carte SIM du pays).
Bilan : pas d’évolution du côté du Pakistan où la délivrance des visas de transit est suspendue. Reste l’option de les faire depuis la France, franchement pas préférée, car cela impliquerait de nous séparer de nos papiers, dans une configuration où les entreprises spécialisées type DHL ont suspendu leurs activités avec l’Iran, du fait des sanctions. Et voilà que ça se tend encore davantage aux frontières avec l’Iran et l’Inde quelques jours plus tard (à croire qu’ils le font exprès ah là là). Eh bien, il va falloir sérieusement prospecter du côté de la dernière solution, coûteuse et dernière sur la liste : shipping entre l’Iran et l’Inde…
Côté indien, dossiers assez simples à constituer en passant par une agence, mais il faut compter près de 10 jours de délais au lieu des 5 escomptés…Pas le choix, ça nous contraint à ne pas trop nous éloigner de Téhéran, mais on devrait trouver de quoi s’occuper, à commencer par Alamut!
Et au milieu de tout ça, de très belles rencontres : Maryam, qui nous aide à trouver un endroit où nous garer bien plus proche du centre, et surtout Muhammad, Zohre et leur petit Taha, venus toquer à notre fenêtre, et qui nous feront un accueil formidable : dîner, visite de la place Azadi by night, coups de fil aux administrations, infos sur les sites à visiter,…
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Au bout de ces 4 jours bien remplis, incluant une petit trajet en métro avec ses rames “Women only” (qui, aux heures de pointe en particulier, n’aident pas à optimiser la répartition, les rames réservées aux hommes et aux femmes accompagnées se retrouvant bondées), nous quitterons la capitale de nuit (interdiction de circuler pour les PL avant 22h), pour mettre le cap sur la rue d’Alireza à Qazvin.
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