Eh oui, le dernier mois de l’année du calendrier persan, avant l’arrivée du printemps et Norouz (Nouvel An), commence aujourd’hui, 20 février!
Encore de belles montagnes sur la nationale parallèle à l’autoroute (interdite aux camions) vers Rasht, que nous atteindrons en début de soirée. Notre contact sur place, Ali sera aux petits soins : aucun souci pour nous accueillir à 5 dans son appartement, dégustation de nouvelles délicieuses saveurs à base de légumes et typiques de la région, et prise de rendez-vous chez le dentiste pour moi. Comme avec Alireza, on échange aussi beaucoup sur la société iranienne et ses préoccupations, au premier rang desquels l’inflation (accentuée par les sanctions économiques), la dépréciation du rial, le chômage qui touche toutes les générations,…Mais tous ces soucis quotidiens n’entament pas leur sens de l’hospitalité, qui reste exceptionnel.
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Case santé cochée, ce sera ensuite le départ vers le point de rendez-vous avec Black Hand, que certains appellent le Banski iranien (rien que ça!). Si ses œuvres ne sont pas forcément au gôut des autorités, il ne prendra pas de risques pour celle qu’il choisit de grapher sur Arty (histoire qu’on puisse continuer à voyager quand même). Le temps est idéal, le cadre sympa (on est loin de la vieille zone industrielle qu’on aurait pu imaginer). Et hop, une deuxième case de cochée sur le fil rouge “oeuvre évolutive”!
Visite de Rasht by night dans la partie alimentaire du Bazar qui jouxte la place principale Shahdari. On profite de cette ambiance très agréable, animée et familiale.
Mais ça y est, il est temps de se séparer (grosse émotion pour Maëlia qui ne comprend pas qu’on ne reste pas plus longtemps alors qu’on est si bien) : Ali a à faire en dehors de la ville, et de notre côté nous devons avancer vers Téhéran. Nous ne verrons donc finalement pas grand chose d’autre de cette région réputée pour sa gastronomie, ses montagnes verdoyantes et fertiles, et ses jolis villages.
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Retour vers Qazvin le lendemain, et comme promis, stop chez Alireza et Ziba, à qui nous avons rapporté des crêpes « made in camion ». Mais notre visite d’Alamut est devenue incertaine et se fera en fonction des réponses qu’on aura à Téhéran sur les visas pour le Pakistan et l’Inde, les premiers s’annonçant particulièrement touchy, comme prévu malheureusement.
C’est parti pour l’assaut vers la capitale!
Hello les petits, c’est vraiment sympa de vous suivre à travers des infos Mariam.
Bon voyage. Fabrice.
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Hello Fabrice. Merci de continuer à nous suivre, ça nous fait bien plaisir et ça motive! Un peu en retard avec les connexions limitées mais on garde le cap! J’espère que tout roule pour toi, a bientôt😊
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