Arrivée vers 21h à Grad Socerb, vestiges d’un château reconverti en restaurant, surplombant les 2 pays. Nous testons une nouvelle fois la bonne isolation du camion : ça souffle dehors, mais on tangue à peine, et surtout même pas froid ! Quelques voitures s’arrêtent près du camion et repartent : amoureux venant admirer la vue, fêtards tardifs, … le site a l’air assez connu, mais rien qui nous empêche de passer une très bonne nuit.

Nous nous levons le lendemain sous un ciel assez couvert, mais la vue reste bien dégagée et nous pouvons admirer Trieste l’italienne d’un côté et les collines slovènes de l’autre.

Petite balade matinale avec inauguration du drone sur le site boisé, assez fréquenté par les promeneurs.

Ecole, repas, promenade digestive et nous repartons vers 15h, direction Piran qui est annoncée par notre guide « Monde » comme la Venise slovène. Et même s’il ne semble pas évident de pouvoir s’y garer, nous tentons le coup. Résultat, chou blanc : impossible de se garer avec notre gabarit, le soleil décline et en plus ça ressemble plus à une Riviera qu’à Venise…

Nous décidons rapidement d’avancer nos plans et d’aller vers la frontière croate qui est toute proche. Et même si certains sites en Slovénie doivent valoir le coup d’œil (notamment la capitale Lubljana), la plupart sont fermés ou peu accessibles en cette saison, pas la peine donc de faire des détours.

Direction Lukini, juste avant le poste frontière, après avoir fait le plein. Et là petit hic : nous sommes trop lourds pour emprunter cette route (forcément quand on est programmé en mode voiture… on ne peut pas le deviner). Les sympathiques douaniers  nous indiquent la route à prendre : détour de 35 km. Demi-tour donc, direction Starod, plus au nord-est. Heureusement que c’est un pays assez petit !

Hop, petite vérification des papiers, et nous voilà croates !