09/10 au 30/10/19 – Soleil et plages

Le chemin jusqu’à Bangkok ne se fera pas d’une traite : petit arrêt pour visiter la grotte de Tham Khao Luang, et ses belles statues de Buddha divinement éclairées depuis des puits de lumière.

La fin du trajet sera moins agréable, après l’accrochage du pare-chocs arrière en s’extirpant d’un bas-côté un peu trop mou, qui nous contraindra à nous arrêter dans la nuit dans le même garage, certes crasseux, qu’à l’aller, mais bien équipé et très utile.

Enfin, à nouveau dans l’antre bétonnée de la capitale, sur notre bivouac tout pourri de la station Bang Sue!

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On profite de ce deuxième passage pour avancer sur quelques démarches administratives, passer à l’hôpital pour une petite otite de Ntyalé, occasion parfaite de faire aussi un nouveau check-up de la dent d’Edrian. Côté visas chinois, on se fait confirmer que le fait de les demander plus de 3 mois avant la date prévue de notre entrée dans le pays, complique un peu les démarches, car il nous faudrait passer par un visa multiple entrées, avec tout le justificatifs pour le self-drive qui vont avec…Bon, il va falloir quelques jours de réflexion et de discussions supplémentaires…

En attendant, on avance sur d’autres sujets plus sympas : et hop un petit aller-retour et une nuit en banlieue pour retrouver Mue Bon et Alex’s Face, contributeurs des 3ème et 4ème œuvres thaïlandaises sur Arty, qui repartira sur Bangkok paré, entre autres, de deux beaux yeux vairons à l’avant. Décidément, la Thaïlande explose toutes les statistiques !

Après une nouvelle journée entre métro hyper-climatisé, chaleur moite, décibels, et un petit passage au parc Chatuchak (l’un des seuls poumons verts de la capitale), rendez-vous chez d’Hélène, Joaquim et Valentine, nos potes expats (qui nous ont très gentiment imprimé une belle liasse de pages d’exercices scolaires). Nouvelle soirée détente, à la veille d’un week-end prolongé qu’ils vont passer à Koh Samet, île aux belles plages, très prisée des habitants de la capitale…Et pourquoi pas nous aussi ?

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C’est chose faite deux jours plus tard. Arty garé au pier de Sri Ban Phe, nous embarquons sur un speed boat, équipés de notre canoë et de pagaies toutes neuves (merci Décathlon); pour une petite journée sur cette jolie île de seulement 13 km2, et interdite aux véhicules, en dehors des taxis et mobylettes des locaux. Nos amis sont bien installés à Ao Wai, dans l’un des nombreux complexes hôteliers à l’architecture plutôt discrète parsemés sur le pourtour de l’île. Eh bien la voilà, notre plage de sable fin baignée d’une translucide et chaude ! On se régale, surtout les enfants, entre baignades, pâtés de sable et contemplation de l’eau turquoise qui s’étend à l’infini…

On prolongerait bien cette délicieuse parenthèse, mais les chambres disponibles sont hors de notre budget, et les autres hébergements sont trop espacés pour qu’on essaie d’aller prospecter à pied. Dommage…On remballe donc notre embarcation et nos affaires, un dernier au revoir à nos hôtes de la journée, et c’est parti pour la traversée retour et les retrouvailles avec Arty, qui nous a sagement attendus sur le continent.

On pousse quelques kilomètres plus loin, et c’est dans la nuit que nous tomberons presque par hasard sur un chenal menant à une plage dégagée.

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Aérée, familiale mais calme, bateaux de pêche allant et venant sur le chenal (au son des pétards censés chasser les mauvais esprits) : c’est sur la plage du temple de Chao Po to Khong Shrine que nous passerons les 4 jours suivants. Une plage plus proche de celui de Chao Samran que de Koh Samet qu’on voit au large, mais la température reste parfaite pour des baignades et des petites rondes en canoë. Seul bémol : l’état de la plage, jonchée des détritus malheureusement classiques des rivages du monde entier : bouteilles, pailles, filets de pêche, chaussures, morceaux de polystyrène,…On fera de notre mieux pour la nettoyer et pouvoir encore mieux en profiter ; petit geste qu’appréciera la famille s’occupant du temple, avec laquelle nous partagerons un bon repas.

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Objectif pour la fin de notre séjour en Thaïlande : trouver une plage sympa et suffisamment bien desservie pour permettre à Loïc de faire un aller-retour à Bangkok pour (enfin) déposer nos demandes de visas pour la Chine.

Nous continuons donc de longer plus ou moins la côte, via les grandes villes de Chanthaburi et Trat, avant de bifurquer vers l’embarcadère de départ vers Koh Chang, où, à l’issue d’une route traversant une zone très boisée, Ntyalé soufflera une bougie de plus, clôturant ainsi la saison 2019 des anniversaires de la famille!

On abandonne vite l’idée de nous rendre sur cette grande île, tout en dénivellés et a priori peu propice au camping, et jetons finalement notre dévolu sur Ao Tan Kuh.

C’est sur cette jolie petite plage familiale au sable un peu grossier, jalonnée de petits restaurants de plage aux paillotes souffrant plus ou moins de l’érosion marine, que nous pourrons rester pendant 15 jours, garés en retrait de l’un des petits hôtels/restaurant proposant des chambres et des bungalows à louer à la nuit, ou au mois.

Hop, on sort le canoë, les maillots de bain, et la pile à hydrogène pour le moteur (ou kit HHO), et on se met au rythme routinier du ressac sur la plage : baignades, encore baignades, canoë, bricolage, école, superbes couchers de soleil,…et même, enfin, la représentation de la petite pièce de théâtre (laborieusement il faut le dire) préparée avec les enfants depuis plus de 3 mois!

Tout ça sans manquer de compagnie : on sympathisera avec Jackie et Fred, adorable couple de retraités Franco-thaïlandais habitué des lieux, avec lesquel on partagera de bons moments, entre apéros, dîners, et même visite de la mangrove de Laem Ngop et sa petite plage de sable noir.

Et on aura le grand plaisir de revoir Linda, Gaëtan, Tilio et Mali (Gali et compagnie) rencontrés 6 mois plus tôt l’espace d’une soirée, sur l’île de Queshm en Iran! On se raconte bien sûr nos péripéties, suivies de loin sur les réseaux sociaux, et les leurs ont été épiques : beau périple en Asie centrale, refus des visas pour la Chine demandés en Mongolie pour cause (officieuse) de tampons turcs sur les passeports, 4000 kms couverts en 10 jours jusqu’à Vladivostok, ferry pour la Corée du Sud (belle découverte), et enfin shipping de leur véhicule un mois plus tard jusqu’à Sihanoukvillle, au Cambodge, pendant qu’eux-mêmes voleront jusqu’en Thaïlande…

Super moments, mais encore une fois trop courts, car ils nous quittent le lendemain, direction la frontière de Khlong Yai avec le Cambodge, où leur cher camping-car doit arriver deux jours plus tard.

Justement, en parlant de visas chinois, épilogue de notre épisode 1 : pas pour cette fois! Car après nous être mis d’accord avec l’agence pour la traversée, avoir fait une pile de photocopies et d’impressions (dont une lettre d’explications sur nos tampons turcs et pakistanais, comme nous l’ont conseillé les familles ayant eu la chance d’obtenir leurs visas en Mongolie), et rempli les formulaires à rallonge; après un trajet en bus pour Loïc et une nuit à Bangkok; après avoir fait la queue et commencé à déposer les dossiers au guichet, marche arrière : couac sur la durée des séjours, et problème avec le genre indiqué sur le passeport de la petite dernière! Pas la peine d’insister!

Bon, disons que ce n’était qu’une (coûteuse) répétition, prochain essai à Phnom Penh, après avoir refait le passeport de Ntyalé.

En attendant, il est temps de lever le camp : bye bye Ao Tan Kuh, Jackie, Fred, les bons repas pas chers au restaurant et leurs sympathiques proprios. Cap sur Pailin, pour le passage au Cambodge!

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