Nous ferons un arrêt à l’entrée de Kapukey, entre les montagnes au loin et la plaine désertique, avant de reprendre notre chemin vers Naien. L’après-midi est bien avancée, le temps venteux, et le ciel bien voilé par le sable en suspension, un effet sympa qui nous conduit à prendre une petite bifurcation, puis une piste à proximité de ce qui semble être un village, parfait pour filmer toute l’agilité d’Arty avec le drone.
Après 2-3 essais qui me permettent aussi de m’entraîner avec le joujou, demi-tour sur la piste, avant d’être ralentis, puis carrément bloqués, par une petite camionnette bleue. Des habitants du coin apparemment, pas très avenants, qui nous informent que le terrain appartient à l’armée et que donc, forcément, toute prise de vue est interdite…Aucun panneau, ni barrière, ni barbelé pour le signaler, mais pas de doute, c’est bien le cas, puisqu’une voiture de police (prévenue par les locaux), puis l’armée, débarquent. Très courtois et calmes, mais ils prennent quand même drone et PC, et nous demandent de les suivre : ça sent le massalei hast…
5 minutes plus tard, nous voilà dans l’enceinte de la caserne, avec gardes armés et en treillis, et où nous devrons patienter pendant une bonne heure avant que le responsable du responsable du responsable n’arrive pour prendre les choses en main.
De là, transfert de la cabine du camion à leur “hôtel” interne, où je serai plus à l’aise pour patienter avec les enfants, pendant que Loïc passe l’épreuve de l’interrogatoire : nos étapes dans le pays, les iraniens rencontrés, l’épluchage de nos photos et vidéos, et bien sûr, un tour dans le camion. Même en ayant rien à se reprocher, ça reste un exercice pas simple : ne pas en dire plus qu’il n’en faut pour ne pas amener des soupçons inutiles, la photo qui n’a l’air de rien mais sur laquelle ils vont s’arrêter et poser des questions, le souci pour nos amis iraniens qu’on ne veut pas voir embêtés,…
Deux bonnes heures d’attente assez stressantes, pendant lesquelles l’impatience des enfants ne seront pas des plus simples à gérer, mais globalement tout le monde reste calme.
Épilogue : RAS dixit le rapport, restitution du drone et du PC avec cartes et disque dur intacts, et un petit repas offert avant de quitter les lieux. Pfiou!
Bon, tout ça nous a amenés en milieu de soirée, nous ne ferons que quelques dizaines de kms pour rejoindre et nous arrêter à Naien.
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La visite de cette petite ville du désert sera parfaite pour finir de digérer nos émotions de la veille : le charme d’une des plus anciennes mosquées d’Iran, les ruines d’anciens châteaux, et la vue sur les champs de blé verdoyants sur fond de plaines arides.
La route se poursuivra jusqu’à Yazd, très animée à quelques jours de Norouz, où nous aurons juste le temps de retrouver et de passer quelques heures avec Dina, venue de France pour fêter Norouz en famille et qui nous ramène un colis spécial.
Puis, nouvelle mission recherche de place de parking : on s’en tire très bien, avec un emplacement parfait dans une des rares rues assez larges de la vieille ville. Parés pour préparer notre découverte du Dasht-e Kavir.
Hello les voyageurs !
Petit bonjour de la france, je vois que vous êtes pres de la mer, ça va changer de paysage
Bizz à toute la famille
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Hello! Eh oui, ca y est nous sommes sur la côte, changement de paysages et surtout de taux d’humidité dans l’air!
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ravis de savoir que les enfants étaient contents bonne continuation nous suivons chaque jour bisoussssssssssss
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Ping : 10/03 au 13/03/19 – Isphahan, rendez-vous place Naqsh-e Jahan – Les Pourquoi Pas