Amasya, Amasya,…Que dire ? Eh bien, pas grand-chose, puisqu’après une lecture un peu trop rapide du guide, nous ne nous y arrêterons pas, passant à côté de ses tombeaux anciens, son château et ses anciennes demeures ottomanes…
Tout ça pour nous retrouver sur un camping à Samsun, ville de 600 000 habitants sans beaucoup d’intérêt…Un peu n’importe quoi quand même…
Bon, et bien les 2 jours sur place serviront à faire du bricolage et à planifier la suite, sachant que nous devrons bientôt bifurquer vers la montagne et Erzurum, où nous attendent les démarches pour nos visas iraniens.
Cap plus à l’est dans un premier temps, pour découvrir le monastère de Sumela, perché à 1200 mètres d’altitude, Ayder et ses ponts ottomans, Rize et ses plantations de thé en terrasses.***
Deux jours plus tard, après des étapes sur la route côtière coincée entre la mer et un relief très vite escarpé, ce sera la visite du monastère, éclairé par un beau soleil. Le site est en restauration depuis 3 ans, mais a priori on peut quand même y accéder. La montée par la route principale (partiellement en travaux et fermée aux véhicules), entre les sapins immenses, les quelques plaques de neige et le torrent en contrebas, nous conduit à une porte belle et bien fermée. Ce qui ne nous empêchera pas d’apprécier le panorama au pied de ce bel édifice creusé et construit à même la roche.
Nouvelle rencontre pour cette sortie : Matthieu et Sarah, jeune couple belge et son van Westfalia, en route lui aussi en route l’Asie du Sud Est…et en pleines démarches pour leurs visas iraniens à…Trabzon (que nous nous étions empressés de quitter la veille après une visite très décevante des ruines du château). Apparemment très rapide et simple via le site du ministère de l’Immigration et ensuite au consulat. Super tuyau! Si ça peut nous éviter de passer par une agence et le détour par Erzurum et ses -15°C…***
Retour à Trabzon donc, où nous resterons 2 jours pour gérer ces histoires de papiers. Et pour regarder de plus près Arty qui ne va pas mieux et rame, même sur le plat et en descente maintenant.
***Ce n’était pas un mythe, et nous obtenons nos visas en 24h! Utilisable sous 3 mois…on serait donc bien tentés de prolonger un peu notre séjour en Turquie, dont beaucoup reste à découvrir : tout le sud au –dessus de la frontière avec la Syrie, le mont Nemrut et ses Têtes Géantes…
Mais ça, ce sera pour une autre histoire : il est temps de terminer notre périple sur cette partie du pays, avant de nous rapprocher des montagnes et de la frontière iranienne, à 650 km vers l’est.