Les routes (excellentes) nous conduisent entre les montagnes jusqu’à Kaymacli, où improviserons un arrêt pour visiter la ville souterraine troglodyte, l’une des mieux conservées (apparemment) de la région.

Nous nous mêlerons donc aux quelques groupes de touristes le lendemain pour découvrir une infime partie de cette fantastique construction, bâtie sur 8 niveaux sous terre. Les ramifications et recoins semblent infinis, un vrai labyrinthe ! Très bien pour les enfants qui suivent pour une fois dans un musée sans rechigner.

Prochaine étape à seulement 25 km : Göreme, au cœur du parc naturel de la Cappadoce. Nous y arrivons sous la grisaille, avec un vent bien frisquet. Pas terrible pour les photos, mais les constructions et formations rocheuses si souvent vues en photo font leur petit effe sous un joli saupoudrage de neige. Nous faisons un premier repérage entre les villes principales : Ürgüp, Ҫavuşin et Uchisar et bien sûr, Göreme.

Le premier bivouac sera en bordure de route, après nous être bien fait peur en recherchant un spot accessible par un chemin bien boueux : pfiou, on est passé tout près du 2^e plantage!

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Un peu d’escalade dans les maisons troglodytes au petit matin, c’est fou ce qu’un peu de soleil peut change un paysage : plus de contrastes, et le marron rosé de la veille a viré à l’ocre et au doré.

Nous faisons un premier tour des agences pour des renseignements sur THE attraction touristique du coin : le vol en montgolfière ! Les conditions resteront a priori défavorables pour les 2-3 prochains jours, mais une il y aurait peut-être une fenêtre dimanche ou lundi. En attendant, on devrait trouver de quoi s’occuper : points de vue panoramiques, petites randonnées, innombrables grottes et maisons troglodytes à explorer, le potentiel est énorme. Et autant profiter de l’affluence réduite : surtout des touristes chinois qui naviguent entre les cars et leurs hôtels, les points touristiques et autres activités (quad, promenades à cheval,…). Nous nous installerons pour la nuit en retrait de Pasabucaği, l’un des lieux privilégiés pour observer les cheminées de fées.

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Les deux jours suivants seront bien calmes : forcément avec 2 (Edrian et Ntyalé) sur 3 au tapis (sans doute un coup de froid), le niveau sonore n’est plus le même ! Au reste donc au chaud la plupart du temps, avec quelques sauts de puce pour de petites courses, ballades, et changement de bivouac.

Dernier tour dans les agences le dimanche : yesss ! Les affaires reprennent demain, ils sont tous au téléphone pour s’organiser et rattraper autant que possible le manque à gagner des derniers jours. Quelques tours pour négocier les prix (peu de marge de manœuvre cela dit), et nos 2 places sont réservées pour le lendemain matin. Quid des enfants alors ? Ils pourront rester au chaud dans la navette pendant le vol.

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Nous sommes au rendez-vous aux aurores au pick-up point : le ballet des navettes pleines de touristes et des 4*4 transportant les montgolfières s’intensifie. Qu’est-ce que ça doit être en été ! Nous voyons les premiers ballons dans les airs dans un ciel parfaitement dégagé et sans un brin de vent. Ouf, ils ne nous ont pas oubliés, et nous avons juste le temps de dire au revoir aux enfants et de leur lancer une petite session de dessins animés en arrivant sur le site du décollage.

C’est parti pour une heure dans les airs, avec quelque soixante autres ballons : près de 3 fois moins que la moyenne estivale, mais ça fait quand même son petit effet ! Nous rasons les rochers avant de nous élever doucement jusqu’à 1900 mètres. EX-TRA ! Sortie du drone pendant le vol, histoire de pimenter un peu tout ça : lancement, vidéo, puis belle frayeur au moment de le récupérer (oups le vol a failli coûter très cher), mais ça valait le coup, le rendu de la vidéo sera top !

Après un atterrissage sur un terrain un peu excentré, et nous retrouvons les enfants (qui ont trouvé le temps un peu long quand même), et quittons Göreme un peu plus tard, ravis.

Cap plein Nord pour découvrir un petit bout de la mer Noire…