Après 30 min de trajet, nous découvrons les faubourgs de la capitale, franchement pas jolis malgré le soleil, avec de la neige fondue mêlée à la boue sur les bas-côtés.
Notre recherche de parking à la périphérie via Park4night n’ayant rien donné, nous nous risquons à nos risques et périls sur d’autres repérés dans le centre, proches des restaurants qu’on prévoit d’essayer. Grosse galère : il y a pas mal de parkings mais soit pas du tout adaptés, soit (soi-disant) complets, soit no-trucks. Les gens sont peu aidants…L’énervement monte, et avec les enfants qui n’oublient pas leur estomac, on est prêts à laisser tomber. Finalement on fait un choix plus sage : je descends chercher un restaurant avec les enfants pendant que Loïc se concentre pour chercher un parking.
Nous ne sommes pas tombés sur l’artère la plus gourmande de Sofia, quelques magasins, une pâtisserie et un restaurant… italien ! Rien d’autre de raisonnablement proche à pied, c’est donc là qu’on se mettra à table. Ouf ! C’est assez grand et familial avec un espace de jeux pour que les enfants se défoulent et qu’on décompresse. Loïc nous rejoint 20 minutes plus tard, l’opération recherche de parking a été un succès. Au menu pâtes à la carbonara et assiette de charcuterie. Décidément la gastronomie bulgare se refuse à nous !
Ensuite, visite de Sofia (petit bond en arrière dans le temps lors du départ dans un vieux tramway avec système de poinçonnage manuel de nos tickets en papier), ville assez animée en ce dimanche soir. Nous découvrons sous les illuminations les bâtiments auxquels nous n’avions pas vraiment prêté attention dans l’après-midi, les yeux rivés sur nos GPS. Nous visitons la place principale, la statue de Sofia qui a remplacé celle de Lénine et l’avenue des Champs Elysées locale. Même si les bulgares sont en majorité orthodoxes et fêtent plutôt Noël début janvier, on sent une petite effervescence.
Histoire d’ajouter une couleur locale à ce premier Noël, on achète (après avoir cherché pendant un moment) une souvaknistza à des marchands ambulants. C’est un objet fait de branches souples décorées de laine, d’épis de blé et de pop corn (si si) que les enfants utilisent pour donner des tapes porte-bonheur le 25 décembre. On quitte notre parking après des petites courses de Noël, en direction de notre dernier bivouac en Bulgarie, sur le chemin de la frontière avec la Turquie.